L’actuel président de la République française se définit
comme un progressiste et cherche à présenter la lutte politique de notre époque
comme l’affrontement entre les progressistes qui sont déjà dans le Nouveau Monde
et les « nationalistes » qui sont les tenants de l’Ancien Monde. D’un autre
côté, il défend le libéralisme tout en multipliant les mesures les plus
antilibérales dans le domaine des libertés publiques et dans la généralisation
d’une société de surveillance. La « vieille gauche » qui se voulait
progressiste et voit le progrès détruire les acquis sociaux, et les libéraux « à
l’ancienne », qui prétendaient que le libéralisme économique et les libertés
publiques sont consubstantiels, tous perdent leurs repères et sont incapables
d’enrayer la stratégie du président de la République. La confusion dans les
esprits est à son comble. Mais c’est qu’on ne parvient pas à comprendre, chez
les opposants au président, est que nous avons
affaire à un véritable progressisme et que ce progressisme a une dynamique
totalitaire.
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